Là m’attend un joyeux lendemain, Où portes perlées s’ouvrent large, La vallée de peines traversée, De l’autre côté je camperai.
Un jour, hors de la portée des mortels, Un jour, Dieu seul sait juste où et quand, Les roues de la vie mortelle s’arrêteront Et j’irai habiter au mont Sion.
Un jour, j’entendrai chanter les anges, Là, loin des ombres de la tombe ; Toutes les cloches du Ciel sonneront, Quand les Saints chantent : « Douce demeure ».
Un jour, hors de la portée des mortels, Un jour, Dieu seul sait juste où et quand, Les roues de la vie mortelle s’arrêteront Et j’irai habiter au mont Sion.
Un jour, je n’aurai plus de labeurs, Mes errances seront finies, Terrestres liens brisés, rétablis, Mes soupirs et pleurs cesseront.
Un jour, hors de la portée des mortels, Un jour, Dieu seul sait juste où et quand, Les roues de la vie mortelle s’arrêteront Et j’irai habiter au mont Sion.
Les nuages sombres se fendront, Et la nuit obscure passera ; Tous les fardeaux de la vie ôtés, Et poindra le jour de repos.
Un jour, hors de la portée des mortels, Un jour, Dieu seul sait juste où et quand, Les roues de la vie mortelle s’arrêteront Et j’irai habiter au mont Sion.